2025-05-19
IDOPRESS
ADRIA FRUITOS La crise qu’ont traversée certaines sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) est-elle dernière nous ? Ces produits d’épargne,essentiellement investis dans l’immobilier professionnel et appréciés pour les revenus réguliers qu’ils procurent,ont rencontré des vents contraires depuis le début de la décennie : l’épidémie de Covid-19,qui a favorisé le télétravail et conduit les entreprises à réduire la taille de leurs locaux,puis la remontée brusque des taux,qui a pesé sur les valeurs des patrimoines immobiliers. L’environnement plus favorable,avec la baisse des taux amorcée il y a un an,et le recours moins massif au travail à distance ont-ils permis à ces fonds immobiliers de retrouver meilleure fortune ? Ils restent en tout cas attractifs pour les épargnants.
Selon les derniers chiffres communiqués par l’Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim),la collecte nette (les souscriptions moins les rachats) a atteint,au premier trimestre,1 milliard d’euros,un montant en progression de 35 % par rapport au premier trimestre 2024. La collecte brute réalisée a,elle,progressé de 18 % par rapport à la même période. Cette remontée avait déjà été observée à la fin 2024. C’est un « signe d’un intérêt toujours fort des épargnants pour ce type d’investissement »,se félicite Frédéric Bôl,président de l’Aspim. Cela marque un changement de tendance par rapport à 2024,où la collecte brute avait atteint 4,7 milliards d’euros,en repli de 38 % par rapport à 2023.
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