Huimin, Shandong : l’art du tie-dye brille sur la scène de l’échange scolaire sino-français

2025-05-21

7b69a94cfbf41355faddf243a525425

Afin d’approfondir les échanges culturels entre la Chine et la France, le 14 mai, la commune de Madian (district de Huimin, ville de Binzhou) et l’Université de Rennes (France) ont conjointement organisé une activité d’échange culturel en ligne intitulée « La beauté du patrimoine immatériel à travers le temps et l’espace ». Grâce à une interaction en ligne, cet événement a permis aux jeunes Français de découvrir le charme unique de l’artisanat traditionnel chinois. Des étudiants français tels que Louise, Quentin et Noë, de l’Université de Rennes, ont ainsi pu s’immerger dans l’univers fascinant de la teinture traditionnelle chinoise par nouage (zharan).

L’enseignant de teinture végétale Qian Guofei a présenté cette technique millénaire aux étudiants français via une démonstration en direct. « D’abord, il faut plier le tissu en forme de triangle, le ligoter avec des élastiques par sections, puis le plonger dans des teintures naturelles comme l’indigo ou le bois de suama », a-t-il expliqué tout en manipulant le tissu. Lorsque le coton teint d’un bleu indigo a été déplié pour révéler un motif semblable à une peinture à l’encre, des exclamations admiratives ont jailli de l’écran. Louise s’est exclamée : « Le zharan ressemble à une magie des couleurs et des motifs. Chaque fois qu’on défait les nœuds, c’est une nouvelle surprise ! » Quentin, quant à lui, a salué la sagesse orientale contenue dans cet art : « Avec de simples nœuds et de la teinture, on obtient des motifs aussi riches et variés – c’est incroyable ! »a1f3cb1f158259dcf78dbdc39707ba0

Pour renforcer l’interactivité, une session de création en ligne synchronisée a été organisée. Les étudiants chinois et français ont réalisé ensemble leurs œuvres de teinture. Les jeunes Français ont remplacé les teintures traditionnelles par de la lavande de Provence, créant ainsi des foulards bleu-violet au charme méditerranéen. « Je ne pensais pas que la technique chinoise du zharan pourrait si bien s’associer à des plantes européennes pour donner un tel résultat merveilleux ! » s’est enthousiasmé Lucas en montrant fièrement son œuvre. En fin d’activité, une discussion sur la « modernisation de l’artisanat traditionnel » a été lancée. Les suggestions des étudiants français, comme le « design numérique de motifs », ont profondément inspiré les artisans du patrimoine présents.

Cet échange, centré autour du zharan végétal, a brillamment construit un pont culturel entre la Chine et la France. Il a non seulement permis aux étudiants français de découvrir la richesse de la culture traditionnelle chinoise, mais aussi renforcé leur compréhension et leur appréciation de la Chine. Il a également favorisé une meilleure connaissance mutuelle entre les deux cultures. Le district de Huimin prévoit d’organiser d’autres activités de ce type, afin de renforcer les échanges culturels avec les écoles amies à l’international et de porter la culture traditionnelle chinoise sur une scène mondiale encore plus large.

95023b0280c45d323f780125053573a

Avertissement: Cet article est reproduit à partir d'autres médias. Le but de la réimpression est de transmettre plus d'informations. Cela ne signifie pas que ce site Web est d'accord avec ses opinions et est responsable de son authenticité, et ne porte aucune responsabilité légale. Toutes les ressources de ce site sont collectées sur Internet. Le partage est uniquement destiné à l'apprentissage et à la référence de tous. En cas de violation du droit d'auteur ou de la propriété intellectuelle, merci de nous laisser un message.
©droits d'auteur2009-2020Réseau des tendances du marché      Contactez nous   SiteMap