2025-05-23
IDOPRESS
Des Fiat 500 électriques dans une concession du groupe Nedey automobiles,à Valentigney (Doubs),le 25 janvier 2024. LIONEL VADAM / L'EST REPUBLICAIN / MAXPPP La menace était à peine voilée. « Le niveau actuel du marché est un désastre,expliquait Luca de Meo,directeur général de Renault,dans Le Figaro du 5 mai. Il y a là un enjeu stratégique,y compris pour les Etats pour qui le secteur [automobile] représente 400 milliards d’euros de rentrées fiscales par an en Europe. » Et John Elkann,le PDG de Stellantis,de surenchérir : « A ce rythme,si la trajectoire ne change pas,nous devrons prendre dans les trois ans qui viennent des décisions douloureuses pour l’appareil de production. » En clair : des fermetures d’usines.
Leur cible : la réglementation européenne,qui,sous l’influence des constructeurs allemands,empilerait les normes et ferait flamber le prix des voitures. Trop chères,elles ne trouvent plus d’acheteurs. Quelle est la réalité derrière leur constat ? Les normes réglementaires sont-elles responsables de la hausse des prix ? Une étude publiée,vendredi 23 mai,par l’Institut mobilités en transition (IMT),rattaché à l’Institut du développement durable et des relations internationales,avec le cabinet d’experts C-Ways réfute cette théorie.
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